D'après LA photo... |

C'est avec plaisir que je vous présente mon travail… J'aime le dessin. Tous les sujets m'intéressent. Je travaille éventuellement sur commande (selon ma disponibilité et si le sujet m'inspire…). N'hésitez pas à laisser vos impressions et à vous renseigner.
Mon adresse mail : marysepetitiot@gmail.com.
Vous pourrez aussi trouver mes livres ici.
vendredi 8 novembre 2013
mercredi 6 novembre 2013
jeudi 10 octobre 2013
mercredi 9 octobre 2013
mardi 8 octobre 2013
mercredi 2 octobre 2013
samedi 7 septembre 2013
Entre 1965 et 1968. " Le mal de Pott "
![]() |
Le nom de Pott reste attaché à la tuberculose des vertèbres ("mal de Pott"). Il s'agit d'une spondylodiscite, c'est-à-dire une infection d'un disque intervertébral ou des corps vertébraux adjacents, due au bacille de la tuberculose. Il s'agit d'une urgence médicale qui nécessite une prise en charge rapide, une antibiothérapie lourde et longue (12 mois de traitement) et parfois un traitement chirurgical orthopédique. ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: La petite camionnette en caoutchouc. Pendant les longues journées de pêche, la petite Isabelle passait le temps allongée dans l'herbe à jouer avec sa camionnette en caoutchouc orange. Elle attrapait des coccinelles et les mettait dans le coffre derrière pour les promener ! Elle avait une histoire cette camionnette en caoutchouc. Je vais vous la conter si vous le voulez bien ! Un petit garçon s'arrêtait tous les jours devant cette chambre toujours plongée dans le noir où Isabelle était allongée. On lui avait dit que personne ne devait entrer dans cette chambre pour ne pas laisser de microbes. Tous les jours donc il s'arrêtait puis sur la pointe des pieds regardait par la minuscule fenêtre. C'était comme un rendez-vous. Isabelle lui faisait un coucou du lit accompagné d'un grand sourire. Elle était toujours impatiente de le revoir de "l'autre côté du mur". Mais un jour plus personne ! - Il est où le p'tit garçon du mur ? Il était parti, il était guéri. Il avait dit à son infirmière préférée : - Tu veux bien donner ma voiture à la petite fille de la fenêtre ? ... |

![]() |
Quelques fois par beau temps ils sortaient les lits dans la cour. |
![]() |
Réveillon de noël dans les bras de l'infirmière. |
D'une petite chambre stérile, constamment plongée dans le noir, des
pleurs et des cris stridents retentissent soudain. Dans le couloir une
jeune femme brune, très élégante, court sur ses talons aiguilles vers la
sortie. Des larmes coulent sur ses joues...
![]() |
Enfin debout après deux ans alitée ! |
vendredi 6 septembre 2013
Ecole Primaire La Contrie - Nantes 1969
![]() |
La maîtresse leur avait dit : " Vous savez, maintenant ils font de jolis motifs pour filles "!
Je l'admirais, Daniella. Elle avait toujours de superbes pinces qui brillaient dans ses cheveux tellement blonds qu'ils en étaient presque blancs ! Jamais elle ne se salissait.
J'aurais aimé être son amie mais elle est partie au début du dernier trimestre.
Jamais elle n'a porté de blouse...
::::::::::::::::::::::::::::::::::
Tout a commencé en 1970, j'avais 8 ans.
Sur la décision de maman, j'étais là pour huit jours de vacances, je comptais donc bien en profiter pour voir tous les animaux de la ferme de chez Thérèse !
Levée de bon matin, après une toilette sommaire car dans la maison de campagne de grand- mère pas d'eau chaude, je me dirigeais en sautillant et chantant, guillerette, vers la ferme en bas. Soudain un cri insoutenable avait stoppé net ma joie. J'entendais hurler et hurler encore, tout prêt. Affolée j'ai fait demi-tour et suis rentrée en trombe, toute rouge chez grand-mère.
" C'est quoi " ?
- Oh c'est les fermiers qui tuent un cochon !
Je m'étais bouché les oreilles jusqu'au silence et j'avais beaucoup pleuré le soir dans mon lit.
Trois jours après grand-mère m'avait dit : " va voir les lapins de Thérèse, il y a des petits" !
Toute contente j'entamais la descente en criant à Thérèse : " je veux voir tes lapins "! Elle était assise sur un minuscule tabouret en bois à trois pieds et en arrivant l'horreur pour mes yeux ! Un lapin était pendu par les pattes arrières sur la porte de la grange, Thérèse lui enlevait "son manteau" mais il n'était pas mort. Je le voyais bouger, et crier. Elle avait sans doûte rater le premier coup ! Encore une fois je retournais en trombe chez grand-mère. Le lendemain une grande flaque de sang faisait comme un petit ruisseau devant la grange... Quand maman est revenue, grand mère lui avait dit : " je lui ai acheté de la viande mais elle a mangé que des bananes !"
.../...
lundi 1 juillet 2013
Maman
Maman courait tout le temps, en toutes petites enjambées sur ses talons
aiguilles. Je lui serrais la main très fort. Une fois ses achats faits,
nous courions pour attraper le bus. Nous faisions la queue pour monter. Il
fallait attendre son tour pour faire poinçonner son ticket par le
contrôleur assis tout là-haut à l'intérieur de sa cabine de verre. Hop, un
coup de manivelle et il vous tendait votre ticket !
aiguilles. Je lui serrais la main très fort. Une fois ses achats faits,
nous courions pour attraper le bus. Nous faisions la queue pour monter. Il
fallait attendre son tour pour faire poinçonner son ticket par le
contrôleur assis tout là-haut à l'intérieur de sa cabine de verre. Hop, un
coup de manivelle et il vous tendait votre ticket !
Inscription à :
Articles (Atom)